Colonie minière de la Ligue [Hannibal/Triskell]

Informations lunaires • Nom : Fleurisia (anciennement Px-34-B) • Jour sidéral : 18h • Rayon : 1700km • Superficie : 37 millions de km² • Type : Forestière • Planète : Px-34 Informations habitants • Race(s) : Yrulien • Langue(s) : Standard Yrulien • Nombre d'habitants : 500 • Capitale : Colonie Minière • Monnaie(s) : -- • Dirigeant(s) : Oril Demnar

Ce matin le nom officiel de notre nouveau territoire a été voté. Désormais il faudra appeler Px-34-B par sa nouvelle dénomination admis à 323 voix contre 151 (17 abstentions) : Fleurisia.

Nul doute que le nom ait été influencé par l'environnement qui nous entoure.
Fleurisia est une lune particulièrement luxuriante, avec ses grandes fleurs géantes et ses drôles d'arbres multicolores. Ça me fait parfois de la peine de voir cette flore magnifique maltraitée par nos appareils d'extraction de minerais.

(Nous avons d'ailleurs bien reçu ce matin nos nouveaux extracteurs de Rosarium de chez Minotaure. En tout nous avons acquis un N1 et deux N2.
Ce ne sont pas des appareils de premiers choix, l'un des N2 est d'ailleurs rouillés au niveau de l'une de ses pattes.)

Pour le moment le nom de la géante gazeuse rouge qui trône au milieu du ciel de Fleurisia n'a pas encore été trouvé, après déjà deux sessions de votes aucun noms n'a encore été accepté par notre jeune communauté.


J'ai reçu le rapport de nos scanners satellites qui ont cartographié la lune.
Proche de la communauté j'ai relevé trois points intéressants.

Déjà, ce que nous sommes venu cherché ici :
A l'est vers les montagnes, nos sondes ont trouvé un important gisement de rosarium prêt à être extrait.
Il serait bon d'envoyer nos équipes de mineurs là bas. La point se trouve à 1h de la colonie.

Le scan a aussi révélé ce qui semble être une sorte de village des autochtones de la planète dans la forêt à l'ouest. Mais le tout a l'air très tribal, fait d'un amas de hutte sans intérêt.
Jusque là nous n'avons eu que très peu à faire avec ces espèces de gros insectes, ils ne semblent pas présenter une grande menace.
Seuls quelques courageux se sont aventurés prêt de la colonie, certains mineurs en ont aperçu qui rôdaient la nuit, sûrement pour nous observer.
Le département scientifique de la mission aimerait en capturer un ou deux pour les étudier. Nous ne savons pas encore s'ils présentent une certaine intelligence ou bien s'ils ne sont que des animaux.
Ce village ne peut être considéré pour le moment comme une forme de civilisation, nous n'en savons encore que trop peu.

Spoiler:

Le troisième et dernier point intéressant se trouve plus au Sud, à 3h de la colonie.
Il s'agit de formes montagneuses irrégulières qui n'ont pas du tout l'air naturel. La chose m'a frappé en regardant le photo satellite du lieu. Il est évident que ces formes ont été taillées par la main d'une espèce un minimum intelligente (probablement une différente que celle du village précédemment nommé).
Mais l'endroit semble abandonné. Il serait peut être bon de voir ce qu'est ce lieu.


Pour le moment, nos effectifs ne nous autorise pas à nous éparpiller sur la lune. Il faudra choisir quel lieu visiter en premier. J'ai 6 mois que cette colonie ait un rendement de minerais acceptable, le rosarium est une priorité mais il peut attendre encore quelques jours.

Spoiler:

Arrivée de la frégate de type Ka'ta Glaive à 5h30:

Hier la frégate de guerre Glaive est arrivé en orbite géostationnaire au dessus de Fleurisia. Glaive est une frégate de classe Ka'ta , mesurant 317 mètre de long , avec un équipage de plus de 300 hommes. Armé d'un canon a impulsion électromagnétique et de plusieurs lances torpilles , il fait parti des navires les plus anciens encore en service dans flotte de la ligue , mais il n'en reste pas moins un bon appareil. Lors de notre tentative de colonisation du monde nomé Px-EDN III , avant de nous rendre compte que ce monde gelé était infesté de Doryphores , c'est le Glaive qui a extrait mon équipe d'une mort certaine.

Avec ses trois navettes , le Glaive a débarqué du matériel neuf , et le nouveau personnel. 200 nouveaux colons. Des Botanistes , des architectes , des manutentionnaires. Avec la 3eme navette , est arrivé le Prince Yrels. J'ai deja entendus parlé de lui. C'est un politiciens redoutable réputé pour ses intrigues et ses manipulations. Ses détracteurs lui reproche a la fois sont train de vie , et son manque d’expérience sur le terrain. Après avoir eut une petite discussion avec lui , il m'a assuré qu'il ne chercherait pas a me relevé du commandement de cette expédition. Il certifié qu'il était seulement là pour améliorer son image après de ses électeurs , et du Conseil des 900. Je crois sincèrement ce que m'a dit le Prince , même si compte tenus de sa réputation de préfère rester méfiant.

Le prince a débarqué avec une escouade de 25 guerriers Arkonniens. Je respecte profondément les Arkonniens. Ils ont été le fer de lance de la Ligue durant nos guerres contre les Doryphores. Ce sont des chasseurs hors pairs dotes d'un grand sens de l'honneur. Mais ceux-ci ne sont que des mercenaires a la solde du Prince. Mais je comprend certainement que le Prince ait voulus s'assurer de sa propre protection en se dotant des combattant les plus agiles de la Ligue. Surtout qu'ils sont totalement adapté a cette jungle hostile , leurs monde natal étant nettement pire. Quoi qu'il en soit les Arkonniens on dressé leurs camps prés des quartier du Prince. Ils ne gênent pas le passage des véhicules , et des machines. J'ai décider de leurs laisser faire.

Après avoir briffer nos nouveau arrivant sur les dangers potentiels et les enjeux de cette planètes , j'ai décider de leurs faire visiter notre colonie.
Le terme avant poste serait pour l'instant plus exact , mais durant cette visite je me suis réjoui de l’avancée des travaux.
Notre centre de commandement est le bâtiment central de la colonie. Il surplombe tout les autres , et coordonne les activité de chaque secteurs de la colonie et de l’extérieur.
Notre centre médical , s'est dotes d'un labo scientifique , où les botanistes pourront s'en donner à cœur joie à l’étude des nombreuses plantes de cette planète. Je leurs ait bien spécifier que leurs priorité doit être l'identification de plantes potentiellement dangereuses , toxiques , ou agressives envers nous.
Nous avons ensuite visité la caserne. Elle abrite 140 soldats. L'effectif standard pour un poste colonial. Il y a une sorte de froid amical entre les civils et les militaires de la colonie depuis la vote pour le nom de la planète. Tout les militaires sans exception ont voté contre le nom de Fleurisia. Cette situation ne pose que peux de problème j'ai décider de laisser faire , cela donnera de quoi rire aux deux parti.
La visite du Spatioport était indispensable pour les quelques manutentionnaires venus épaulé nos effectifs. Avec une seule piste et trois hangars , seul les navettes peuvent se poser dans la colonie. Des vaisseaux comme la Glaive ne pourraient pas.
Une visite des remparts et des miradors , m'a permit de montré aux nouveaux colons toute la beauté des étendues sauvages de Fleurisia. Sans leurs dire bien sur que ça me fait mal au cœurs de détruire tant de beauté pour l'extraction.
Enfin leurs montrer leurs tout nouveaux quartiers , fraichement construit , et notre premiers bar " Chez D'am" m'a permit de clôturer la visite.

Au soir le Glaive est repartit vers Yrulan. Il reviendra dans 15 jours avec une nouvelle équipe.


Nos nouveaux Drones de reconnaissance nous ont permit de cartographier la plus part des villages indigènes de la région. Il y a 4 villages , peuplé selon les cameras thermiques entre 40 et 150 habitants. Après avoir eut un entretiens avec le responsable de la section de militaires le Major Griffs , nous avons statué que ces indigènes ne représenterait pas une grande menace , et au vu de leurs niveau technologique , en cas d'hostilité nous aurions largement le dessus. Surtout depuis que le Glaive nous a apporter 3 exemplaire d'exo-armures de combat TTX.

Plus tard dans la journée le chefs ingénieurs Kalen Sulaco , m'a prévenus d'un problème avec l'étanchéité des conteneurs ou nous devrions stocker le Rosarium. Selon elle , compte tenus de l'humidité ambiante de la planète , le Rosarium pourrait être endommagé durant le voyage de retour si de fines particules d'eau se faufilait dans les conteneurs. Cependant en ajoutant des joint en plastiques sur les rebords coulissants des trappes , on pourrait remédier au problème. Cela prendrait un ou deux jours a régler. Dans la foulé je suis demande de faire une révision de nos trois extracteurs , pour ne pas être pris de court par un incident technique lorsque nous commencerons l'extraction.

Je reste toujours intrigué par ces formes montagneuse anormales. Depuis l’envoi des drones chez les indigènes , j'ai l'intime conviction qu'il n'ont rien a voir avec ces constructions. Il est vraiment très important de savoir si cette planète a été visité , ou est toujours visité par une civilisation avancé. Je décide de l'envoi d'une petite patrouille. Je planifie ça et je l’envoi au Major Griffs.

Ordre de mission de la patrouille 45:

Je viens de recevoir mon ordre de mission de la part de Demnar.
Je ne suis pas mécontent de quitter la colonie, ce trou me déprime, je suis un soldat moi j'ai besoin de bouger, j'ai besoin d'action. J'espère que cette petite mission d'exploration m'offrira de quoi m'amuser.

Demnar m'envoie inspecter des formations rocheuses situées à 3h de l'avant-poste.
Nous partons à 8h demain pour une mission de 6 jours. J'espère que nous arriverons avant la nuit car le chemin s'annonce tortueux à travers la forêt, même avec nos véhicules. J'aurais préféré avoir une navette, mais la seule qu'on ait est déjà occupée avec les mineurs.
J'ai calculé qu'on mettra environ 5h à l'aller, sûrement moins au retour. L'ennui c'est que la période de rotation de Fleurisia est de seulement 18h. Ici il fait jour vers les 4 ou 5 heure et la nuit tombe vers les 14 ou 15 heure. En partant à 8h nous n'arriverons là bas qu'au crépuscule. Nous allons peut être devoir monter notre campement dans la nuit et je ne suis pas très rassuré à cela. Fleurisia n'a pas encore livré tous ses secrets et on ne sait encore ce qu'on risque à se promener la nuit hors de la colonie.
Enfin, nous serons 9 soldats pour accompagner les 5 scientifiques et avec notre équipement de pointe je ne pense pas que quelque chose soit de taille à nous affronter sur cette planète, j'ai entendu dire que les drones n'avaient rien repéré d'intéressant chez les indigènes, ils ne sont qu'à l'age de pierre pour le moment.


Nous voilà arrivés au point d'intérêt depuis hier soir. Je n'ai pas eu le temps d'écrire dans mon journal, nous avons été occupés toute la journée et arrivé le soir je n'ai pas eu le courage d'ouvrir mon carnet.
La route depuis la colonie fut hasardeuse. Nos buggy se sont facilement frayés un chemin dans les broussailles épaisses jusqu'à ce que l'un d'entre eux tombe en panne. Résultat, une heure de retard sur le planning. Nous avons du nous arrêter pour dégager l'engin dont les roues s'étaient accrochées à des lianes d'une solidité que je n'avais jamais vu, nous avons du utiliser un cutter au plasma pour libérer le buggy !
Pendant ce cour moment passé à l'extérieur des habitacles, au milieu de la jungle, je ne pouvais m'empêcher de me sentir observé.
L'un des soldats, le lieutenant Halban Kerr, a dit avoir vu l'un des indigènes au loin. Même en tenant mon fusil laser dans les mains je n'ai pas pu retenir un frisson. De savoir ces êtres étranges nous observer, aussi peu évoluer qu'ils soient, me fait froid dans le dos.
Dans la colonie plusieurs rumeurs courent sur eux. Nous sommes peu a en avoir déjà vu de nos propres yeux et rien que sur leur apparence beaucoup d'histoires se racontent.
Certains disent en avoir observé qui mesuraient dans les deux mètres de haut. D'autres rapportent qu'il les ont vu se déplacer dans les arbres à une vitesse folle.

Décidément, je n'aime vraiment pas cette planète. Je me tient devant ma tente à regarder le géologue s'affairer à préparer son matériel, nous allons bientôt partir pour commencer l'étude des fameuses roches.
J'en suis presque à regretter d'avoir quitté la colonie, moi qui voulait partir à l'aventure. Je ne sais pas, il y a quelque chose ici qui me dérange, comme si nous ne devions pas être ici et que nous allions vers les ennuis. J'en ai parlé à l'un des botanistes, il m'a dit que c'était un sentiment normal, basé sur nos vieilles croyances refoulées, inhérentes à toutes espèces intelligentes se retrouvant dans un endroit inconnu, loin de sa terre natale.
Je m'efforce de me dire qu'il a raison.


Nous nous sommes approchés des formations rocheuses. Sur le flanc de la montagne, plusieurs rochers sont entreposés, prenant des formes rectangulaires.
D'après l'étude des roches effectuée par le géologue, la constitution minérale de ces monolithes n'est pas la même que celle des autres rochers aux alentours, ce qui ferait penser que ces pierres viendraient d'un autre lieu et qu'ils auraient été amenés ici délibérément.
De plus, le géologue est catégorique, la forme rectangulaire de ces rochers n'est pas naturelle et ils ont bien été taillées par quelqu'un.
L'archéologue a beau consulter tous les ouvrages qu'il a apporté avec lui il ne trouve aucune trace de tels rochers dans les autres cultures de l'espace, ce qui tendrait d'après lui à prouver que ces formations rocheuses ont bien été fait par une espèce propre à Fleurisia (quel nom de merde, j'en reviens pas que la colonie ait voté pour...).
Il refuse pour le moment de croire qu'elles sont l’œuvre des indigènes que nous avons observé et pour le moment il émet l'hypothèse d'une espèce préhistorique disparu.


Il y a eu un incident au campement. J'ai fait une erreur en le laissant sans surveillance, jusque là nous n'avions eu aucun problème et j'ai cru préférable d'emmener tout le personnelle scientifique et militaire sur le site.
Quand nous sommes rentrés à la nuit tombée nous avons retrouvé notre campement mis à sac.
Nos tentes ont été éventrées, nos sac déversées par terre et nos appareils abîmés ou complètement détruits.
Les deux botanistes ont crié qu'on leur avait volé du matériel scientifique, du genre à coûté plusieurs milliers de Crédits Solaris.
J'ai organisé rapidement les choses, 3 soldats et les 5 scientifiques chargés de remettre le camp en ordre et 5 soldats (plus moi) chargés d'effectuer une patrouille autour du camp.
La nuit était déjà tombée et même avec nos appareils ce n'étaient pas évident de voir nos pieds. Nous avons fait un tour rapide, retrouvant à deux cents mètres la ronde nos affaires éparpillés.

Beaucoup accusent les autochtones du saccage, mais le géologue pense à une bête sauvage.
Moi je n'en sais rien, je ne veux pas m'avancer.
L'un des botanistes a relevé des preuves sur nos affaires, des traces de liquide verdâtre, des traces de pas dans la boue. Nous allons étudier tout ça quand nous reviendrons à la colonie.
En tout dans cette affaire, nous avons perdu une bonne partie de notre matériel, soit cassé, soit volé.
Il y en a pour plus de 50 000 Crédits Solaris d'après notre archéologue, une petite fortune que jamais je ne pourrais accumuler avec ma petite paye de soldat. Quand l'administration va savoir ça je pense que ça va gueuler, déjà que la colonie est assez ric-rac sur le budget, une telle perte va faire mal dans le bilan.

En ce qui nous concerne, cet incident remet en cause la mission. Sans une partie du matériel nous allons avoir du mal à étudier la zone. Demain matin j'appellerais Demnar pour savoir quoi faire.
Soit nous rentrons, soit nous poursuivons la mission quand même, soit nous pouvons essayer de voir pour récupérer le matériel volé. Je ne pense pas qu'il nous accordera du renfort avec du nouveau matériel, même si ça serait l'idéal.

Cela fait à peine un jour que nous sommes là et nous accusons déjà des pertes (pour le moment uniquement matériel, encore heureux).
Ça ne fait que confirmer mes premières impressions, nous ne sommes pas le bienvenu ici et le saccage de notre camp n'était qu'un message pour nous dire de partir. Cette fois je n'ai rien dit au botaniste de peur qu'il me ressorte sa philosophie, mais je suis de plus en plus convaincu par mon instinct.

Spoiler:

Tot ce matin Le Major Griffs a contacté la colonie par radio. Je joins au rapport la retranscription radio.

- " Base Echo , Base Echo , ici la patrouille 45 , vous me recevez ?"

- " Ici base Echo nous vous écoutons"

- " Notre camps a été saccagé par un ennemis inconnus , beaucoup de perte matérielle. Demandons instruction".

J'ai mis un certain temps a rejoindre le centre de commandement car le chefs ingénieurs Kalen Sulaco était en train de m'informer de plusieurs dysfonctionnement des foreuses. Quand je put enfin rejoindre le centre de commandement , je demanda a Griffs de m'informer de la situation."

- " Griffs ici Demnar transmettrez !"

- " Notre camps de base a été saccagé par un ou des ennemis inconnus. Matériel soit détruit soit disparut. Nous demandons des instructions"

- " Aucune perte a déplorer chez les nôtres ?"

- " Negatifs les hommes n'étaient pas au camps durant le sacage."

J'ai comprit que Griffs avait laissé le camps sans surveillance. Une négligence. Mais je n'avais pas envie de réprimander Griffs devant toute la base. Mais je me devais de réagir.

- " Griffs cet équipement est très précieux , nos scientifique ont dut vous en informer. Je vous envoie des renforts , une navette vous amènera 15 soldats et du ravitaillement. Partez en reconnaissance , essayer de découvrir ce qu'il s'est passé."

- " Euh ... chefs vous etes sur ?"

- " Affirmatif , ce matériel est très précieux. En outre je veux vraiment savoir si ces structures son le signe d'une activité étrange. D’après votre rapport il est possible quelle représente un danger. Si il y a une menace je veux le savoir. Ne tirez que si c'est nécessaire. Si vous tomber sur les indigène engagé des pourparler. Notre xeno-archéologue vous sera très utile pour cela. Contacter la base au moindre danger. Je met la navette en alerte pour toute évacuation d'urgence , ainsi que 50 soldat avec nos trois exo-armures de combat en cas d'alerte."

- " Bien , a vos ordres."


Je sentais l’hésitation de Griffs. Quoi de plus normal , au milieux d'une terre inconnue ou le danger peut venir de partout. Si quoi vont t’ils tomber ? Des indigènes ? Les bâtisseurs des ruines ? Une bête sauvage ? J’espère que tout ce passera bien.

Finalement, Demnar nous a accordé des renforts.
C'est assez surprenant quand on connaît la situation compliquée de la colonie. Il pense sans doute qu'il est préférable de récupérer le matériel des scientifiques, s'il n'est pas déjà détruit.
Il semble prendre ses roches étranges très au sérieux, elles ont l'air de l'inquiéter.
Il avait d'ailleurs l'air plus préoccupé par cela que par la perte du matériel car je n'ai reçu de sa part aucune remontrance alors que ma faute est évidente.
Quoi qu'il en soit je vais suivre ses ordres et commencer l'exploration de la zone en attendant l'arrivée des renforts. En navette ils ne devraient pas mettre plus d'une heure.
Je laisse les scientifiques au campement avec 3 de mes hommes pour les protéger.
J'ai envoyé le lieutenant Halban Kerr guetter l'arrivée de la navette, le reste de la troupe part avec moi.


Cette mission est un désastre... je crains de perdre mon poste à la colonie.
Alors que nous étions parti en reconnaissance à la poursuite des auteurs du saccage d'hier, j'ai reçu un appel radio du lieutenant Kerr.
Il était affolé. Il parlait vite et j'avais du mal à comprendre. La seule chose que j'avais comprit c'est que quelque chose de grave s'était passé.
Je lui ordonna de revenir au campement et de m'attendre, puis je vis signe à ma troupe et rebrousser chemin.

Au campement je retrouva Kerr, la peau d'une blancheur extrême, visiblement choqué. Il m'expliqua ce qu'il avait vu.
Alors qu'il était en haut des roches pour guetter le ciel il aperçu la navette des renforts arriver.
Puis, sans aucune explication, la navette s'était mise à piquer du nez et à s'écraser dans les arbres à environ deux kilomètres de notre position.
A son récit, je sentis à mon tour ma peau se blanchir. Mes tempes se mirent à battre de plus en plus forts.
Comment la navette des renforts avait-elle pu se crasher ? Cet endroit est maudit...
Je questionna Kerr et il me répondit que rien n'avait visiblement touché le vaisseau, elle volait tranquillement, à allure modérée, quand tout à coup elle tomba comme un oiseau prit d'une attaque cardiaque en plein vol.

Je n'attendis pas une seconde et organisa l'équipe de secours. Avec les indications du lieutenant Kerr j'établis sur une carte un périmètre où la navette avait pu tomber.
J'oubliai délibérément de contacter la base. S'ils apprenaient que la navette était perdue s'en était fini de moi. Peut être qu'après tout la navette s'était juste posée et que Kerr avait mal vu.
Il était inutile d'affoler Demnar pour rien.

Je reprit mes 5 soldats plus le lieutenant Kerr qui nous accompagna, et laissa le reste de la troupe avec les scientifiques. A bord des buggys nous avons rejoint rapidement la zone que j'avais établi.
Il ne nous fallut pas longtemps pour mettre la main sur la navette.
Celle ci s'était écrasée sur un gros arbre qui avait plié sous le poids du métal. Le vaisseau était endommagé, mais rien qui paraissait irréparable, même s'il était évident qu'il n'allait plus pouvoir redécoller comme ça.
A l'opposé, son équipage était plus mal en point et on comptait plusieurs blessés dont un grave.
Normalement les navettes de ce type avait des systèmes de sécurité en cas de crash qui se déclenchaient automatiquement pour préserver la vie de ses occupants. Apparemment, ce système n'avait pas fonctionné.
Je rejoignit rapidement le pilote et lui demanda des explications.
Il me répondit qu'il ne comprenait pas lui même ce qui s'était passé. La navette avait juste cessé de fonctionner en plein vol, « comme si qu'un petit rigolo avait appuyé sur le bouton off ».
Il m'informa ensuite de la situation. Sur les 15 soldats, seul 6 étaient sortis sans une égratignure. 8 autres étaient plus ou moins blessés et 1 avait eu moins de chance que les autres et pissait le sang de toute part, une branche l'avait transpercé en plein ventre.

Je prit le commandement de l'opération et ordonna de mettre les blessés dans le buggy pour les emmener au campement.
Mais c'est à ce moment là que j'entendis les grognements.

Spoiler:

Elles tournaient autour de nous depuis un moment, sentant sûrement l'odeur du sang frais. Elles devaient être une bonne quinzaine et semblaient chasser en meute. Malheureusement nous étions leurs proies.
Je ne laissa pas la situation m'échapper et commença à donner mes instructions aux soldats encore valides, il fallait sortir les blessés de là et les protéger de ces vilaines bestioles.

Spoiler:

Avec les soldats encore valide après le crash , nous étions 14 en état de combattre. J'ordonna a Keer , au pilote , et à trois autres soldats , de se charger de porter les blessés vers les Buggy. Le reste de mes troupes , 10 gaillards bien armées se placèrent en position défensive autour des Buggys , près a mitrailler ces espèces de Chiens des l'Enfer. Tant que les chiens ne s'approchaient pas on ne tirait pas ! Ils étaient plus nombreux que nous , et j'ignorais leurs solidités face a nos armes.

Tout à coups un des soldats chargeant les blessées , sortit le la navette avec le blessés le plus grave. Une des bestioles devint totalement folle , et chargea vers eux. Il sauta au milieux des deux gars , mais ne s'attaqua pas à l'homme valide , mais a celui qui était blessé. C'est l'odeur du sang qui les attirent. Il dévorait violemment au sol le pauvre type blessé , tandis que l'autre essaya de s’éloigner lentement. Je le visait. Trois coups avec mon DSR 50 dans le bide lui explosa la cage thoracique.

Je sentait un peu plus d'agressivité chez les bestioles maintenant que j'avais tué un des leurs. J'ordonna un tir de barrage sur ces bestioles , a qui je vais officiellement donner le nom de Chien de l'Enfer ( ça sonne mieux que Fleurisia ). 8 de mes hommes avec des fusils d'assauts standard , un avec une mitrailleuse lourde , et deux autres ( moi comprit ) avec des fusils de précisions. Malgré le fait que nous ayons liquidé la meute de Chien de l'Enfer , nous avons perdus 3 soldats au total. J'ordonnais a ceux qui restait de vérifier si les caisses de ravitaillement étaient toujours là.

Nous avons finit par charger les blessé et le matériel et rentrer au camps de base. Je ne voulais pas rester une minute de plus ici. Notre botaniste s'est révélé des plus utiles , il a plus identifié une des fleurs recensé par l’expédition , qui a la vertu d’améliorer la cicatrisation. La nuit commençait a tombé. Il était grand temps d’appeler la base. A ma grande surprise Demnar ne m'a toujours pas réprimandé. Il m'a demander de tenir la position , le temps qu'ils trouvent une solution sure par voie terrestre. Il semble être totalement dépassé par les événements. Ce n'est pas un militaires , entrainer a être confronté a de lourdes pertes. Mais face a l’étrangeté de ces événements il serait bien malhonnête de m'a part de lui reprocher quoique ce soit !

Après avoir distribuer les tours de garde , le Capitaine Jacen Jaiko , m'a affirmé que ce type de panne pouvait être causé par une impulsion électromagnétique. Certaine bombes de notre flotte sont capable de causer de tels dommages. Elle nous sont très utile contre les pirates pour immobiliser leurs vaisseaux et les aborder. Demnar ne prend pas toujours les bonnes décision mais il a surement raison sur un point ... quelque chose cloche avec ces montagnes !


Quartes de nos blessés se sont rétablis très vite grâce aux plantes médicinales du botanistes. J'ai laissé 6 soldats à la garde du camps. Moi, trois autres ainsi que le capitaine Jacen Jaiko sommes retournés à pieds vers la navette pour découvrir ce qu'il s'était passé.

Spoiler:

Connaissant le chemin il nous fallut moins de temps pour rejoindre la navette.
Elle était là où on l'avait laissé, toujours encastrée dans l'arbre.

A notre arrivée quelque chose me sembla étrange. Je n'arrivai pas à savoir quoi avant que l'un des soldats ne fasse une réflexion : les cadavres des chiens de l'enfer que nous avions tués la veille avaient disparu !
Cela semblait inconcevable qu'ils puissent avoir disparu naturellement en une nuit, aucun corps ne peut se décomposer aussi vite et s'il le fait il laisse des traces. Là, mise à part le sang sur la terre et les feuilles il n'y avait plus rien.
Chacun alla donc de son hypothèse, la première à venir fut l'intervention des autochtones qui auraient emmener les cadavres avec eux. Puis l'un des soldats émit le théorie de charognards, d'après lui des scientifiques de la colonie avaient découvert une telle espèce qui vivait dans la forêt.
Le Capitaine Jaiko lui ne se préoccupa pas du débat et concentra son attention sur la navette. Visiblement la disparition des corps ne l'intéressait pas et après tout il avait raison, le but de notre venue ici était l'étude de l'épave.

Il donna ses ordres à mes soldats, je le laissa faire, après tout il avait un grade supérieur au mien même si officiellement c'était moi le chef de l'expédition.

Nous commençâmes donc l'étude du vaisseau. Une liste des dégâts fut établi et rapidement nous sommes venu à la conclusion que la navette pourrait facilement redécoller avec quelques réparations. Ce fût un soulagement pour moi, connaissant la position délicate dans laquelle se trouvait la colonie il fallait mieux ne pas perdre une navette qui coûtait plus de 100 000 Crédits Solaris.

Le Capitaine Jaiko tenta de redémarrer les moteurs. Étonnamment, la navette s'alluma.
Pour Jaiko cela confirmait l'attaque à la bombe IEM.
J'étais moins convaincu que lui, comment une impulsion électromagnétique aurait pu être déclenché dans cette forêt ? Les autochtones n'avaient très certainement pas cette technologie, nous n'avons pas d'ennemis ici et je vois mal l'un des nôtres en être le responsable.
Les montagnes ont peut être une forme étrange mais je ne suis pas sur qu'elles soient capables de lancer des bombes IEM.

Jaiko ressorti de la navette sans essayer de la faire redécoller. Elle était bien encastrée dans l'arbre et tenter de la dégager comme cela c'était risquer de l'abîmer un peu plus.
Le Capitaine commença à me parler de la suite de la mission, mais il s'arrêta nette en pleine phrase, se figeant en observant un point derrière mon épaule.
Je me retourna subitement pour faire derrière moi, à quelques mètres de nous, un autochtone qui nous observait. Il ne bougeait pas lui non plus et semblait comme surprit de nous voir ici.
Jaiko braqua son fusil et lui somma de ne pas bouger.
Évidement l'autochtone ne parlait pas notre langue et devant l'air menaçant du Capitaine il décampa rapidement.
Sans réfléchir le capitaine parti en courant à sa poursuite.
Moi il me fallut quelques secondes de plus pour savoir comment réagir.

Il ne fallait pas que Jaiko blesse l’indigène , ou montre un signe d'hostilité. Le capitaine était très frustré d'avoir perdus une navette , il allait surement faire payer l’indigène pour cela. Mais les indigènes n'ont surement rien avoir avec cet accident. Je courrais pour rattraper le pilote. Il était légèrement blessé à la jambe depuis l'accident , il ne courrait pas bien vite. Je le rattrapa et le plaqua au sol. Je lui disait d’arrêter ses conneries et de retourner a avec nous au camps pour appelez la base. Je ne voulais surtout pas qu'il tue l’indigène. Quelle conséquence après ça ? Les indigènes nous auraient tous attaqué ? Même avec nous armes , nous n'étions qu'une grosse dizaines. Ils n'auraient fait qu'une bouché de nous.

Nous rentrions au camps de base. Kerr qui avait la garde du camps me signala qu'il n'y avait rien a signalé. Un brave gars de Kerr ! ll fallait contacter la base pour le dernier rapport.


Je dois bien avouer que cette situation me dépassait. Ce qui était devenus d'une simple mission de reconnaissance s'est transformer en désastre. Des milliers de Crédit Solaris de matériels volés, une navette crasher , et des soldats morts dévorés par des animaux sauvage. Je ne comprenais pas ce qui pouvait clocher.En toute honnêteté je ne savais pas comment réagir face a cette situation. Il fallait sortir ces hommes de là c'est une évidence. Mais je reste intimement convaincus que pour le bien de la mission et de tout les colon , nous devons comprendre ce qu'il se passe dans ces montagnes.J'attendait avec grande peur le prochain contact radio de Griffs.

Vers 16h Griffs contacta le centre de commandement. J'essayait de prendre les choses en main.


- " Base Echo , Base Echo , ici la patrouille 45 , vous me recevez ?"


- " Ici Demnar à la base Echo , je vous ecoute Griffs"

- " Bonne nouvelle chefs , la navette est en état de marche. Mais elle reste encastré dans les lianes , elle ne peut être extraite qu'avec de la machinerie lourde. Présence indigène dans la zone."

- " Hostile Griffs ?"

- " Négatif , il nous observent de loin , mais tentent de se rapprocher de plus en plus.On n'engage pas le combat pour le moment"

- " Vous avez raison Griffs , ne déclenchons pas les hostilités."

Une idée me vint en tête. Il fallait a tout pris sécurisé cette zone le temps que l'on extrait la navette. Il fallait aussi retrouvé le matériel perdus , et decourvir ce qu'il se passe avec ces montages.

- " Écoutez j'ai pris ma décision. Ça peut paraitre stupide compte tenus de ce qu'il s'est passé , mais voila ce que nous allons faire. Tenez votre position avec les personnes que vous avez. Une équipe de 50 soldat , et des ouvrier vont venir sur votre position en véhicule. Nous allons établir un avant poste fortifié dans votre secteur. Il sécurisera la zone pour permettre le déploiement des machines capables de sortir la navette. Ensuite on y établira un centre de recherche pour comprendre ce qu'il se passe dans cette zone."

- " C'est audacieux et risqué chefs , mais ça me semble être la meilleure solution.On est impatient de voir les renforts Chefs"

Il fallait que je détende l’atmosphère , c'est ce que fait un leader normalement.

- " Griffs , on s'ouvrira une bonne bouteille de Vin Arkonniens quand vous reviendrez avec vos gars !"

- " Ah ! Ça ne sera pas de refus chefs , fin de transmission chef !"

Griffs avait l'air détendus par ma remarque. Ca avait l'air de l'avoir soulagé le pauvre soldat. Il fallait desormais mettre rapidement la mission sur pieds. 6 Buggy , 50 soldats , 15 ouvrier , du matériel de construction , et des armes lourdes. Si on échouait , cela serait la fin de la colonie. Si on réussissait on limitait la porté de ce désastre , et on s’établirait de maniérè durable sur cette planète.

J'ai eu Demnar ce matin.
Il a décidé de nous envoyer toute une armée pour sécuriser la zone et dégager la navette.
Cette fois, pour éviter tout risque, ils arrivent en buggy, s'il y a une panne IEM au moins les accidents seront beaucoup moins grave.
Ils devraient être arrivés dans 4 à 5 heures. Quand ils arriveront j'ordonnerai tout de suite de commencer les travaux avant la tombée de la nuit. Il ne faut plus perdre de temps, nous sommes là depuis maintenant 4 jours et la mission n'a toujours pas commencé, nous avons à peine entamé l'étude des formations rocheuses.

Notre archéologue est d'ailleurs venu me voir hier soir. Il m'a demandé la possibilité de poursuivre les recherches mais je lui ai répondu que pour le moment c'était trop dangereux.
Mais maintenant que nous allons avoir 50 soldats supplémentaires nous allons pouvoir poursuivre la mission.
Une partie surveillera le camp pendant que les ouvriers travaillent, une autre ira faire une patrouille pour tenter de remettre la main sur le matériel volé et une dernière équipe encadrera les scientifiques dans leur étude des formations rocheuses.
Après tout nous sommes là pour ces rochers, il ne faut pas l'oublier.


Les renforts sont finalement arrivés plus rapidement que prévu (ils n'ont mit que 3h30). Je suis soulagé qu'il n'y ai eu aucun problème.
Nous sommes à présent 91 personnes sur cette mission, c'est énorme, je n'ai jamais commandé à autant de gens.
L'un des lieutenants chargés de la logistique a compté 2 jours seulement de vivre (nourriture, eau) pour tout le monde. Il ne va pas falloir traîner, j'espère qu'il n'y aura aucun problème.

Sans plus tarder les 15 ouvriers ont commencé leur travaux. L'architecte a observé la zone et tracé quelques plans rapides. Il m'a l'air d'un vrai professionnel qui sait ce qu'il fait. C'est rassurant.
Il m'a dit que les travaux devraient durer 3 jours tout au plus au vu de ce que Demnar lui a demandé de construire : un simple avant poste fortifié pour une trentaine de personnes, avec arme lourdes pour la défense.
Je ne lui ai pas dit que je trouvais l'établissement d'un avant poste au pied de ses montagnes être une très mauvaise idée. Je pense qu'il faudrait plutôt resté éloigné le plus loin possible de ces formations rocheuses qui me font froid dans le dos. Déjà 3 personnes sont morts ici...

L'un des botanistes m'a d'ailleurs suggéré de rapatrier les corps à la colonie le plus tôt possible. Il a raison, nous ne pouvons garder les cadavres plus longtemps ici, surtout sous cette chaleur.
Même s'il sont dans des sacs pressurisés nous gardant de toute odeur désagréable.
J'ai donc décidai de charger une équipe pour retourner à la base avec les corps.
3 soldats et un buggy sont donc partis ce matin peu avant l'arrivée des renforts.


La journée s'est terminée tranquillement. C'est bien la première fois que nous n'avons pas eu de problème de toute la journée. Les ouvriers ont commencé leur travaux mais le plus gros sera fait demain.
Les scientifiques ont avancé dans leurs études des formations rocheuses mais ne m'ont pas encore fait de rapport. J'ai discuté un peu avec l'un des géologues mais il m'a parlé en termes techniques que je n'ai pas comprit. Je n'ai pas osé lui dire pour ne pas paraître idiot, même s'il doit bien savoir que l'étude des cailloux n'est pas mon domaine de prédilection.

L'équipe de patrouille que j'ai mené dans la forêt n'a rien trouvé de très intéressant. Nous n'avons même pas croisé d'autochtone sur notre chemin. Peut être que depuis l'incident avec le Capitaine Jaiko ils ont peur de nous. Ou bien peut être qu'ils se cachent mieux qu'avant, qu'ils nous ont observer en cachette pendant que nous patrouillions dans la forêt...

La tranquillité n'a pas duré bien longtemps...
La journée avait plutôt bien commencé pourtant, nous avions reprit nos activités de la veille, mon équipe en patrouille, les ouvriers au camp et les scientifiques aux formations rocheuses.

Vers les midis j'ai reçu un appel du lieutenant Kerr qui était chargé avec une vingtaine d'autres soldats à la protection des scientifiques.
Il s'était passé quelque chose de grave qu'il m'expliqua rapidement. Je lui ordonnai de retourner au campement pour me faire un rapport complet et je remit le cap vers l'avant poste.

Là bas le lieutenant m'expliqua tout ce qui s'était passé.
Alors qu'ils étaient aux roches avec les scientifiques, une trentaine autochtones sont sortis de nulle part et ont commencé à s'en prendre à eux.
L'un des soldats répliqua en tirant une salve de laser sur l'un des assaillants qui tomba à terre, mais il ne put faire plus. Lorsqu'il appuya à nouveau sur la gâchette l'arme à énergie ne fonctionnait plus.
En représailles, trois autochtones ont foncé sur lui. Ils faisaient plus de 2 mètres et le pauvre soldat se fit mettre en pièce avec une rapidement déconcertante et ce malgré sont armure. Les autochtones avaient visiblement une force prodigieuse !
Les autres soldats ne purent rien faire, leurs armes étant elle aussi HS. Certains prirent des armes blanches pour aller à la bataille au corps à corps. Deux nouveaux autochtones furent tués, trois de nos soldats blessés.
L'affrontement ne dura que quelques minutes avant que les autochtones ne repartent dans la forêt comme ils étaient venus. Mais ils ne repartirent pas seuls.
En effet, une des botanistes et notre archéologue furent enlevés et emportés dans la forêt.

Je resta bouche bée quand Kerr eu finit son récit. C'était la première fois que les autochtones montraient des signes d'hostilités et ça me fit frisonner.
De plus, avec ce problème d'IEM qui rendait nos armes à énergie inefficaces, nous étions à armes égales (voir peut être même inférieur, mais je gardai cette réflexion pour moi...).
J'ordonnai de vérifier l'énergie du camp et on me signala bien une baisse de puissance dans l'heure qui venait de passer mais tout était rentré dans l'ordre. Je testai mon fusil laser et il fonctionnait correctement.

A présent il fallait décider quoi faire. 2 de nos scientifiques venaient d'être enlevés et un nouveau soldat venait de mourir (sans compté ses 3 collègues blessés qui s'ajouter à la liste de l'infirmerie).

Je savais déjà par les rapports des drones qu'un village d'autochtones se trouvait à quelques kilomètre seulement de notre position. Peut être que les scientifiques avaient été emmené là bas.
Connaissant les aptitudes des autochtones à se déplacer au forêt, il allait être difficile de partir à leur recherche en suivant leurs traces.

De plus, la nuit commençait à tomber. Il fallait que je prenne une décision.

J'appellait la base pour expliquer ce nouveau revers à Demnar. Cette fois Demnar avait l'air d’être plus sur de lui. Mais la décision qu'il me demanda de prendre était encore plus folle que d'envoyer une armée entière a la recherche d'une équipe : contacter les Autochtones et essayer d'établir un échange pacifique. J'essayais de lui faire comprendre que ça serait très compliqué. D'une part on est pas vraiment parti sur des bonnes bases. On à tirer sur un des leurs, et tué deux des leurs . De plus notre archéologue la seule personne capable d’établir un minium de dialogue a été kidnappé.

Résigné , il demanda simplement une reconnaissance vers le camps des autochtones. Demnar avait l'air de plus en plus en panique. Je dois reconnaitre que je n'aimerais pas être a sa place. Ce sont des décisions très difficiles a prendre.

Je rassemblait 6 soldats , et un Buggy. La camps serait sous le commandement du Lieutenant Kerr. Je ne voulait pas laisser le capitaine Jaiko pourtant plus gradé que Kerr. Je demanda à Jaiko de venir avec moi. Il faudrait que je le tienne a l’œil. Il m'a l'air instable depuis le crash.

J'ordonna a Jaiko et a ses troupes de placer des baïonnette sur leurs fusils laser en cas de panne. Les armes blanches avaient plutôt bien marcher ... Mais pas assez pour sauver nos hommes.


Le soleil se leva , et nous prenions notre Buggy pour tenter une reconnaissance vers le village indigènes. Nous nous garerons a 1 kilomètre du village pour ne pas attirer l'attention.

Nous sommes arrivés à l'aube.
Comme prévu nous avons garé notre buggy assez loin du village des autochtones pour ne pas éveiller l'attention. Cela allait être difficile d'ailleurs, après avoir vu plusieurs fois des autochtones nous observer discrètement au sommet des arbres lors des patrouilles précédentes. Peut être que déjà avaient-ils connaissance de notre présence ? J'ordonnai à tout le monde de rester très prudent.

Le village se trouvait au pied de montagne très hautes et d'après les rapports des drones, il comprenait entre 200 et 300 individus.
Après les problèmes IEM que nous avons connu j'ai préféré ne pas faire appel aux drones.
Il nous fallut moins d'une heure de marche pour rejoindre le village, mais nous étions épuisés, se déplacer dans l'épaisse forêt n'était pas facile. Ensuite nous avons du escalader la montagne, se qui finit de nous épuiser totalement.
Le manque de sommeil du aux événements tragiques de ces derniers temps se faisait ressentir. Cela faisait à présent 6 jours que j'ai quitté la colonie et depuis je n'ai pas connu une nuit de sommeil correcte.

Nous nous sommes placés un peu en hauteur sur la montagne, à une distance assez lointaine du village pour ne pas être aperçu. Équipés de jumelle nous avons commencé l'observation.
Pendant que le Capitaine Jaiko observe j'en profite pour écrire ces quelques lignes.


Cela fait 2 heures que nous observons le village. Apparemment les autochtones ne se doutent pas de notre présence. C'est assez amusant de changer les rôles, cette fois ce sont eux qui sont observés et plus l'inverse.
C'est d'ailleurs intéressant de voir comment cette race vit. Le village est construit tout en bois, avec des remparts tout autour. Il est relativement grand, composés de dizaines de hutte.
Chacun vaque à ces occupations.
Je n'ai pas réussi à déterminer s'il y avait des mâles ou des femelles mais certains individus mesurent dans les 2 mètres et d'autres sont plus petits, faisant dans les 1m60.
D'autres sont encore plus petits et je pense qu'il s'agit d'enfant.
J'imagine que beaucoup de scientifique de la colonie rêveraient d'être à notre place.

J'ai repéré ce qui semble être des soldats. Armés de pique en bois taillé en pointe, ils possèdent des vêtements de peau et ont des peintures sur le « visage » et le corps.
Certains sont accompagnés par des Chiens de l'Enfer domestiqué. Ils doivent s'en servir pour la chasse et ces chiens constituent sûrement leur meilleur arme.


Jeiko a semble t-il repéré quelque chose.
Une hutte a attiré son attention. Elle est fermée et deux gardes sont postés devant avec un chien.
Le chien semble très excité et pousse souvent des rugissement après la cabane avant que son maître ne le fasse taire à coup de tarte.
Quelque chose dans cette hutte dérange l'animal, peut être quelque chose qui lui ait étranger ou bien quelque chose qu'il considère de la nourriture.

Évidemment, Jaiko a tout de suite pensé à nos scientifiques qui y seraient enfermés.
Il insiste depuis tout à l'heure pou intervenir militairement pour les libérer. Il me fatigue, nous ne sommes même pas sur que nos scientifiques sont là.
Je commence sérieusement à en avoir marre de cet endroit. Cela fait 3 heures que nous observons sous cette chaleur accablante... J'ai vraiment envie de rentrer sur Yrulan, ma terre me manque...


Je me suis légèrement endormi. C'est Jaiko qui m'a réveillé.
Il affirme avoir aperçu nos scientifiques. La porte de la hutte se serait ouverte et il aurait vu à l'intérieur que la botaniste et l'archéologue s'y trouvaient.
Il était le seul à observer à ce moment là, personne d'autre que lui ne l'a vu.
Je ne sais pas si je peux lui faire confiance.
Depuis il commence à s'énerver, estimant qu'il faut raser ce village avec notre force armée et libérer les otages.

J'ai beau observer attentivement depuis tout à l'heure la porte de la hutte reste close.
Cela fait maintenant 5h que nous sommes là.
Peut être devrais je faire confiance à Jaiko et ordonné une attaque. Après il s'agit d'un Capitaine de l'armée.

La fatigue était en train de me ronger , je m'etait endormis de nouveau. A mon reveil je pris conscience d'une chose. Les indigènes n'avaient pas l'air d’être si agressifs que cela. Ce sont des gens simple. Ils vivent au milieux des armes et des animaux , presque nu. Peut être que nous leurs avons fait peur avec nos navettes , nos buggy , et nos extracteurs. C'est surement pou cela qu'ils ont lâché les chiens sur nous. Je ne veux pas faire mon humaniste ethnologue ( les ethnologue doivent arriver avec le 3eme voyage) , mais je suis fatigué , et je ne veux plus perdre de soldat.

Je lança l'idée a mes soldats , qu'il fallait tenter une médiation. Jaiko était fou de rage. Il ne voulait absolument pas se faire a cette idée. Il voulais raser ce village de pouilleux sous développer ( je reprend ses propres termes). Mes soldats quant à eux , se faisaient a l'idée mais n'était pas très optimistes. Ça en revanche je ne voulais pas leurs reprocher. Ils avaient combattus pendant des jours. Peut être était t'il trop tard pour tenter un dialogue. Peut être que nous parviendrons a un résultat là ou toute notre force et notre technologie on échoué. Peut être que les indigènes pourraient nous aider a comprendre le phénomène qui se déroule ici et qui détraque nos instruments.Peut etre pourrions nous retrouver nos hommes vivants.

Je dois avouer que ces derniers jours m’ont beaucoup fait réfléchir sur la technologie et l'obsession du progrès de notre race.  Quelle futilité de se retrouver piégé par un fusil laser qui ne fonctionne pas , alors qu'une simple lance est si efficace dans ces conditions.

Quoi qu'il en soit , nous allions le faire. J'ordonna a deux soldat de rester en arriérè pour nous couvrir et retourner a la base en cas de malheurs. Je demanda également a Jaiko son arme , et de rester en arriérè. Je ne voulais pas qu'il nous gène dans la tentative de médiation. J'avais penser a l’assommer , mais ce n'était qu'un pauvre gars , qui avait perdu sa navette.

Nous descendions de na butte ou nous étions caché et nous dirigions vers le village indigènes. Devant la porte j’ordonnai a mes soldats de se mettre a genoux , signe que nous n'étions pas agressifs. Puis je leurs demanda de poser leurs armes au sols. C'est la procédure militaire lorsque l'on doit se rendre à un ennemis. C'est ce qui se rapprochait le plus d'une médiation avec des indigènes dans ma formation militaire. Mon cœurs battaient en attendant que la porte s’ouvre. Il battait comme lorsqu'on recevait le résultat des examens a l’école. Comme lorsque on embrasse sa première copine. Pas de doute , j'était une vraie pucelle en relation Xeno-Indigène !

J'ai reçu ce matin un appel radio de la mission d'exploration des formations rocheuses, celle qui me cause tant de soucis et m'empêche de dormir la nuit depuis une semaine.

Contrairement à d'habitude ce n'est pas le Major Griffs qui me contactait mais le jeune Lieutenant Halban Kerr. Il avait prit le commandement de l'avant poste et je fut étonné que la tâche n'ait pas été confié au Capitaine Jacen Jaiko pourtant plus gradé.

Il m'expliqua la situation suite à la récente attaque des autochtones.
Accompagné de 5 soldats, le Major Griffs avait suivi mes ordres et était parti à la rencontre des indigènes.
Pourtant le soir, il revit apparaître le Buggy revenir à l'avant poste.
A son bord se trouvait deux soldats et le Capitaine Jaiko. Il manquait le Major et deux autres soldats.

Jaiko expliqua ce qui s'était passé à Kerr.
Alors qu'ils avaient découvert que les deux scientifiques étaient bel et bien retenus en otage dans ce village, le Major Griffs devint fou et ordonna une reddition. Il partit accompagné de deux soldats aux portes du village en déposant les armes et en mettant les genoux à terre.
Le Capitaine essaya de le dissuader de faire une telle bêtise mais il ne put rien faire. Le Major ne voulait rien entendre et il lui retira même son arme.
Ils furent fait prisonniers et le Capitaine Jaiko, resté en arrière, décida de revenir au campement pour informer la hiérarchie de ce qui s'était passé.

Je ne sais plus quoi faire. J'ai l'impression que toutes mes décisions tournent au désastre.
Peut être que j'ai fait une grosse erreur en ordonnant à Griffs de tenter de parlementer avec les autochtones.
Maintenant, le Capitaine Jaiko réclame une intervention militaire pour libérer les 5 otages avant qu'il ne soit trop tard. Il affirme que leurs jours sont comptés car les indigènes se sont montrés particulièrement virulent.
Il faut agir vite, prendre une décision pour les sauver. Et cette fois, il faut prendre la bonne. Trop de gens sont déjà morts, trop de Crédit Solaris ont été dépensés dans cette mission.

Jaiko m'a proposé un plan d'attaque contre la tribut. Tout nos soldat en réserve avec le soutiens des exo-armures. Je trouve deja très imprudent de d'envoyer toute nos réserves. De plus nos exo-armures mêmes si elle nous ferons gagner un affrontement armée , peuvent être atteinte par les décharges IEM inconnues. Je dis très poliment a Jaiko que son plan est inapplicable. Il sort du QG dans une colère noire. J'ai songé a le faire voir part un médecin psychiatre. Je n'en ferais rien.

Je m'en veux d'avoir jeté Griffs dans ce pièges. C'est moi qui lui avait suggérez l'idée d'une conciliation. Je pense sincèrement que le témoignage de Jaiko n'est pas une affabulation , mais qu'il a mal perçus les faits. Tant pis , je prend le risque , c'est notre ultime espoir.

Mais j'ai besoin que quelqu'un de compétant en la matière. Je n'ai plus d'archéologue. Je m'en vais demander son aide au Prince Yrels. Il a l'habitude de negocier avec des gens refractaire. Meme si la politique m’échappe est quelle est un milieu beaucoup plus civilisé que cette planète , c'est la seule chose qui se rapproche d'un diplomate en ma disposition. De plus sa brigade de mercenaire Arkonniens pourra être très utile si tout foire.

A m'a grande surprise il a accepter la proposition avec une grande facilité. Soit il est aussi fou que moi , ou il pense que mon plan pourra marcher ! Cette fois je décide de me joindre à l’équipe qui ira au village des indigènes.

J’espère qu'ils ne sont pas les sauvages que Jaiko dépeint. Sinon nous finirons empalé sur des piques...

Les portes du village s'ouvrirent et arriva plusieurs autochtones, dont certains armés de piques.
L'un d'entre eux avait même un chien tenu en laisse qui grognait en montrant les crocs. Pour tenir une telle bête l’autochtone devait avoir une force terrible.

L'un des soldats me piqua à l'épaule avec son arme. J'ai d'abord cru à un acte hostile mais je comprit avec les signes qu'il faisait qu'il m'invitait à me lever et à entrer dans son village.
J’obtempérai et mes deux soldats firent de même.
Les portes se refermèrent derrière nous et on nous emmena au centre du village.
C'était tellement étrange de se retrouver au milieu d'eux après ces semaines à les imaginer. C'était la première fois que j'en voyais d'aussi prés.
Tous nous regardaient. Ou du moins ils avaient leur attention tourné vers nous, car en l'absence de yeux il était difficile de dire s'il pouvait voir comme nous nous les voyons.

Nous avons attendu là, comme ça au milieu des piques. L'un de mes jeunes soldats tremblait de tout son corps. J'avais certainement autant peur que lui mais je faisais en sorte que rien ne transparaisse. Tout aveux de faiblesse devant eux pouvait être mortel.
Un autochtone approcha. Celui ci était différent.
Il était plus grand que tous les autres et portait un peau autour du torse et plusieurs bijoux en dents. Il avait à la main une grande lance qui ressemblait à un sceptre.
J'en déduis qu'il était le chef ici, ou du moins le mâle dominant, nous ne savons pas encore très bien comment fonctionne les sociétés de ces indigènes.

Il émit plusieurs bruits, des cliquetis étranges. Les autochtones n'avaient pas de bouche et ne pouvaient parler le langage articulé. Je me demandai comment nous allions faire pour nous faire comprendre.
Apparemment il donnait des ordres. Deux soldats indigènes partirent vers la hutte où nos scientifiques étaient censé être enfermés.

Finalement Jaiko n'avait pas tort et sur le coup je regrettai de ne pas lui avoir fait totalement confiance. Les deux soldats revinrent avec les deux scientifiques.
Edim, notre archéologue, cria mon nom, tout heureux et surprit de me voir ici.
Mais il n'était pas aussi surprit que moi. Les deux otages étaient en parfaite santé, le sourire aux lèvres et ne semblaient absolument pas être prisonniers ici.
Edim s'empressa de me raconter un tas de truc. Je ne compris pas tout. Il me parla de découvertes énormes, de la nourriture qu'il avait mangé, de la nuit qu'il avait passé en compagnie des autochtones et de la fête autour du feu, des rites et des danses qu'ils avaient pratiqué.
J'étais stupéfait, moi qui les imaginais vivre d’atroces souffrances !

Il me confirma que le grand autochtone était bien le chef et qu'il était très bien veillant avec eux. Certains indigènes les évitaient, d'autres se montraient même un peu hostiles. Mais la plupart était sympathique et très curieux.
Jhia, la botaniste, me dit qu'elle s'était liée d'amitié avec plusieurs enfants indigènes et qu'elle avait joué toute la nuit d'hier avec eux, leur montrant les jeux de son enfance sur Yrulan.

Edim « discuta » un peu avec le chef du village, lui faisant comprendre qu'il n'avait rien à craindre de nous. Puis les deux pseudos otages nous emmenèrent dans leur hutte qui était censé être leur prison. Il m'annonça entre autre que les deux gardes à l'entrée étaient là pour leur protection. Tous au village ne voyant pas les étrangers d'un bon œil.
A l'intérieur il régnait une chaleur horrible. Il y avait des restants de nourriture dans des plats fait en feuillage ainsi que ce qui semblait être des livres.
Edim m'en tendit un. C'était des manuscrits fait en feuille blanche. Mon livre comprenait plusieurs page à déplier, ce qui donner une grande fresque quand le tout était déballé. Il y avait plusieurs dessins étranges, de la faune et de la flore.

Edim m'expliqua, selon sa théorie, que ces livres renfermés l'histoire de ce village. Des prémices à aujourd'hui. Il me montra plusieurs dessins et me raconta ce qu'ils signifiaient (toujours selon lui).
J'étais absorbé par ses paroles comme jamais je ne l'avais été.
Jhia me montra un autre livre qui renfermait plusieurs dessin de fleur et de feuille. C'était un livre de botaniste, les autochtones étudiaient la flore de leur planète !
Il y avait d'autres livre, toujours plein de dessin, visiblement les autochtones n'avaient pas établis d'écriture. Il y avait des livres sur la faune, sur l'astronomie, la géographie et tout un tas de domaines scientifiques.
Si le village semblait très primaire, la civilisation de ce peuple n'était pas si sous-évolué que nous le pensions. Surtout, les autochtones étaient bien des êtres intelligents.

Edim me dit qu'il fallait leur trouver un nom tout comme nous avions trouvé un nom à la planète. Je lui répondit que du moment qu'on ne les appelé pas stupidement les « fleurisiens » tout m'allait.

J'écris ces lignes au coin du feu alors que la nuit est tombée.
Edim, Jhia et les deux soldats sont en train de danser avec les autochtones. Moi je n'ai jamais été très bon danseur.
En ce qui concerne Jaiko et les deux autres restés à l'extérieur, je suis allé les cherché peu après notre séance de lecture dans la cabane.
Malheureusement je n'ai trouvé personne. Le buggy avait disparu et j'imagine qu'ils sont rentrés à l'avant poste. J'espère que Jaiko ne ferait rien de stupide.
Ma radio étant HS je n'ai pas pu contacter la base non plus et rentré à pied nous aurait prit trop de temps.
Nous allons rester ici pour la nuit et repartir demain. Edim m'a dit qu'il y avait une chose que je devais absolument voir.


Depuis que je suis arrivé sur cette planète je n'ai jamais aussi bien dormi.
J'ai presque oublié toute mes envies de partir. La peur qui me tordait les boyaux depuis une semaine a disparu. Je me sens à présent en plein forme.
Je vais pouvoir allé voir la « grande découverte » qu'Edim m'a parlé. Je ne sais absolument pas à quoi m'attendre.
Quoi qu'il en soit je


J'ai du arrêter l'écriture de mon journal ce matin. Il y avait beaucoup d'agitation dans le village.
Je suis donc sorti de ma cabane pour demander à Edim ce qui se passait.
Apparemment il y avait quelque chose aux portes du village.
Qu'elle ne fut pas ma surprise de voir apparaître derrière les palissades monsieur Demnar accompagné du Prince Yrels en personne et de son unité d'Arkonniens !
Edim prit les choses en main et calma tout le monde. Visiblement les Arkonniens étaient très excité et rendaient les guerriers Autochtones tout autant énervés.
L'archéologue expliqua la situation et la découverte qu'il avait fait. Il demanda à Demnar et au Prince de venir avec lui et de laisser les Arkonniens à l'extérieur du village. Ils n'avaient rien à craindre des Autochtones.
Le Prince n'était pas très enthousiaste à l'idée d'entrer sans escorte, mais Edim sut le convaincre.
J'interrogeai Demnar sur ce qu'il faisait ici et il m'informa que le Capitaine Jaiko lui avait dit que nous avions été fait prisonnier. Par chance il avait préféré une voie diplomatique à la guerre que lui proposé Jaiko.
Ce salopard ! Il aurait pu causer la mort d'innocents et plonger la Ligue dans une nouvelle guerre de colonisation.
L'avait-il fait délibérément où était ce une simple erreur d'interprétation de sa part ? Il était difficile à dire.

Quoi qu'il en soit Edim nous emmena avec lui dans une grotte à côté du village.
Il prit une torche à laquelle il mit le feu tout en nous précisant qu'une torche électrique serait d'aucune utilité la dessous.
Les galeries souterraines avaient un plafond très haut mais étaient étroites en largeur.
Les parois étaient recouvertes de dessins, les mêmes que ceux dans les livres.
Edim nous arrêta devant l'une des parois et nous montra sa découverte.
Il s'agissait d'un dessin, un dessin qui l'intriguait particulièrement.

Spoiler:

Je suis très soulagé d'avoir retrouvé mes hommes vivant. Finalement ce qui était il y a quelques heures un désastre incomparable , s'est avéré être une affaire fructueuse. Nous avons hélas perdus quelques hommes , mais nous avons put établir un premiers contact amical avec les indigènes de la planète , récupérer les prisonnier ( qui n'en n'étaient en realité pas vraiment ) et notre matériel. Après 24h de quarantaine et un check-up médical , tout nos hommes étant chez les indigènes ont put rentrées sains et saufs. J'ai donné à Griffs et ses hommes une permission de 48h. Ils en avaient bien besoin. Ils commençaient a montré de sérieux signes de fatigues et d’épuisement après tant de jours de missions.

Nous avons longuement discuté de tout ça avec Griffs , autour d'une bonne bouteille de vin. Griffs m'a reconnus que sa conduite imprudente chez les indigènes était dut à l’épuisement. Je lui ait répondus que sa conduite nous avait sauvé d'une nouvelle guerre coloniale. Je plaisantais en lui disant que j’étais a deux doigt de vitrifié tout ce village a coup de bombe bactériologique ... même si je ne plaisantais qu'a moitié. J'étais totalement perdus et déconcerté par l'enchainement des événements , j'ai bien faillit commettre ce genre d'exaction.

Il y a 10 ans alors que le conseil avait décider de la 3eme vague de colonisation , une équipe est allez sur la planète Orilla. Elle contenait une grande réserve d'un bois solide nommé Taki , très prisé des architectes. Il y vivait une race de primitif amphibien. Ces primitifs étaient en guerre civile. Nous avons tenter d'arbitrer cette guerre , mais les indigènes se sont ligué contre nous. Nous avons dut exterminer la totalité de la population a grand coup de bombe incendiaire et bactériologique , au point ou le Taki été également vitrifié. Je suis arriver avec la dernière équipe. Il s'est avéré selon les xeno-ethnologues , que ce que nous prenions pour une guerre civile était en fait un jeux de ballon sacré pour ce peuple. Un génocide , pour un jeux de ballon ... c'est ce genre d’incompréhension que je veux a tout pris éviter sur Fleurisia.

J'ai également remercier le Prince pour sa participation dans cette affaire. Son aide nous a été très précieuse.

Edim notre archéologue m'a demandé si il pouvait retourner chez les indigènes pour étudier leurs culture. Je lui ait demander d'essayer d’établir un réel dialogue avec ces indigènes. De plus je voulais comprendre cette peinture qu'il nous avait montré. Il était assez aisé de comprendre quelle représentait la formation montagneuse. Edim , Griffs , le Prince , et moi-même sommes même tombé d'accord sur le fait que le halo autour de la montagne représentaient les décharges IEM qui nous avaient causé tant de problèmes. Mais comment ces indigènes peuvent t'il percevoir ces IEM invisibles à l’œil nu ? Mais le plus intrigant reste la bête au centre du dessin. Que représente t'elle ? Est ce une bête géante vivant sous la montagne ? Est ce la représentation idéographique d'un peuple souterrain ? Quoi qu'il en soit sa position centrale laisse penser quelle est la source des IEM.

Je m'estime heureux d'avoir établit un avant poste fortifié si près de cette chose.


L'avant poste est terminer. La débroussailleuse est partie dans la mâtiné , pour arrivé en début d’après midi. Elle a attaqué immédiatement les travaux d'extraction de la navette. Malgré les fréquentes coupure de courant due aux IEM , elle a bien entamé les travaux de construction. La relève des gardes de l'avant poste a été également été assuré dans l’après midi. 40 soldats sont maintenant sur place , plus 10 ingénieurs. La moitié regagnera la base au moment de l'extraction de la navette. Ensuite les 20 soldats restant et une équipe de 5 scientifique , resterons pour étudier les montagnes a distance. Le matériel récupéré chez les indigènes a été installé a l'avant poste. Je suis impatient de découvrir les données.

L'agent commercial de la Ligue sur Yrulan me harcèle pour savoir quand les travaux d'extractions vont commencer. Je lui ait dit que rien ne sera fait tant que nous n'aurons pas déterminé le danger de ces montagnes...

J'ai enfin reçu le rapport d'Edim Tobiaz, notre Xeno-archéologue. Je vous le mets en pièce jointe à la fin de mon rapport.

Je sais que vous ne considérez pas ces études comme une priorité, mais au vu des récents événements liés à ces montagnes je pense qu'elles pourraient dans le futur causer beaucoup de problème pour l'extraction du rosarium situé dans cette zone.
De plus, la cartographie de la lune par les drones a montré qu'il existait d'autres montagnes avec les mêmes monolithes. Nous avons d'ailleurs perdu un drone près d'une montagne à cause encore une fois d'un problème d'IEM.
Les montagnes à 3h au Sud ne sont donc pas les seules. Il existe le même type de formations rocheuses au Nord-Ouest à 5h de la colonie ainsi qu'à l'Est à 10h et pour finir une dernière a été repéré récemment à 8h au Sud-Ouest, c'est d'ailleurs vers cette derrière que nous avons perdu le drone (Je ne sais pas encore si je dois envoyer une équipe pour le récupérer, c'est quand même du matériel qui coûte plusieurs milliers de Crédits Solaris mais une mission de récupération pourrait au final coûter bien plus).
En tout nous avons donc découvert 4 zones avec ces fameux problèmes IEM dont nous ignorons encore l'origine. Nous savons pour le moment que l'onde IEM s'étend entre 2 et 3 km à la ronde.
Et pour finir, comme par hasard, ces zones se situent sur des terres très riches en rosarium.

Je vous garantis que je fais le maximum pour rendre rapidement cette colonie compétitif.

=> Document lié « Rapport du professeur Edim Tobiaz, Xeno-Archéologue de la Ligue de Devos ».


Depuis quelques jours nous avons reprit plus intensément les études des formations rocheuses.
Nos travaux sont rendus plus difficile que jamais à cause des pannes liés aux ondes IEM. Ces pannes sont de plus en plus courantes et nous devons apprendre à nous passer de tout notre matériel électronique, rendant les études plus longues que prévu.

Nous avons en tout cas déterminé d'où provenaient les monolithes. Un drone a repérer une vieille carrière à 6h de marche. J'y ai envoyé une équipe pour y étudier le sol et la composition des roches s'est révélé être la même que celle des monolithes.
De plus hier nous avons fait une découverte étonnante, un outil préhistorique a été extrait de terre. Il s'agit un cailloux taillé qui a du servir à sculpter les monolithes. Cela vient confirmer l'hypothèse que ces formations rocheuses sont bien d'origine culturelle.
J'ai comparé l'outil avec les outils qu'utilisent les autochtones. Il apparaît évident que cet outil ne leur appartient pas.
Mais cela ne veut pas dire que ce ne sont pas leurs ancêtres qui ont produit ces étranges rochers.

En parlant des autochtones, nos rapports sont de plus en plus tendu contrairement à ce que laissaient paraître nos premiers contacts. J'entretiens toujours une bonne relation avec le chef du village qui s'avère être un individu très curieux. J'aime passer mes soirées avec lui à échanger sur nos cultures respectives. Bien sur ne avons souvent du mal à nous comprendre tous les deux mais avec patience nous arrivons toujours à communiquer par gestes et dessins.
Mais quelques tensions sont apparus avec le village d'autochtones. En effet, si le chef est très ouvert, certains de ses guerriers sont très hostiles à notre présence et ils ne s'en cachent pas.
Le chef a de plus en plus de mal à les contenir. De mon côté je vois clairement que certains soldats considèrent les autochtones comme des êtres primitifs et méprisables. Une altercation a éclaté l'autre fois entre des guerriers autochtones et ma garde alors que je rendais visite au chef du village. Nous avons eu du mal à les séparer mais heureusement il ne sait rien passé de grave.
Depuis j'évite de me rendre là bas.

En côtoyant les autochtones et en lisant leurs livres je me suis aperçu d'une chose. Le saccage du camp et l'attaque que nous avions subit près des montagnes n'étaient pas des actes hostiles mais bien des messages de prévention en rapport avec ce qui se cache dans les montagnes.
La grotte près du village regorge de dessin de la bête, la même que sur le dessin que je vous avais montré (d'ailleurs, les représentations de la bête semblent conditionnés à l'intérieur des grottes, aucun livre de contient de référence à ce propos).
Je ne sais toujours pas trop quoi en penser, s'agit-il d'un réel animal ou simplement d'un monstre mythologique ?
J'étudie encore la question et j'espère bientôt trouver la réponse.


Monsieur Demnar,
vous n'êtes pas sans savoir que votre position à la tête de la colonie de Fleurisia est de plus en plus discutée au sein du Conseil d'Administration.
Certains regrettent de vous avoir nommé et voudraient vous voir tomber.
Par chance nous n'en sommes pas encore là. Mais les récents événements survenus sur Fleurisia remettent en cause vos compétences.
Les importantes ressources misent dans cette mission d'exploration ne nous semblent raisonnables et additionnés aux pertes yruliennes que nous avons subit cette mission nous semble de plus en plus insensée.
Nous vous rappelons que la priorité est l'extraction du rosarium et qu'il vous reste à présent moins de 5 mois pour faire de cette colonie une station rentable. Nous constatons que vous n'entrez pas dans les délais et qu'il serait temps de mettre le cap sur l'extraction.

Cordialement, Hal Kadol, président du CA.

Demnar ! Nous avons fait une découverte énorme !
Il me faut à tout prit une équipe et du matériel d'exploration. Je sais que l'économie de la colonie n'est pas au mieux mais il faut absolument que vous me débloquiez ces ressources.

Hier soir, alors que la journée d'étude allait se terminer, l'un de nos chercheurs à fait une découverte entre les monolithes.
Il a en effet trouvé une entrée dans la montagne, un passage qui semble ouvrir sur un réseau de galerie plongeant dans les profondeurs des roches.
Nous n'avons pas encore exploré les galeries mais je suis convaincu que le mystère des ces montagnes est à l'intérieur !

Il me faut à tout prix monter une équipe. Malheureusement il va falloir concorder avec ces problèmes d'IEM. En effet, sous ses montagnes aucun appareil électronique ne pourra être emporté, nous allons devoir faire à l'ancienne tout comme les premiers explorateurs des océans d'Yrulan !
Je suis tellement excité, je m'imagine déjà face à face avec le monstre des peintures rupestres des autochtones !

J'ai reçus le rapport d'Edom Tobiaz concernant la nouvelle découverte de son équipe. Comme il a soulignez lui même nos moyens ne sont pas optimums. Mais comme je tiens a le souligner depuis le début de la mission , la sécurité de la colonie doit primer sur les missions d'extraction. Les problèmes avec les locaux l’amplifient mais ne prennent pas encore de proportion grave. Commencer les missions d'extraction du minerais seraient très risqué dans l'état actuel des choses , tant que le problèmes de ces montagnes n'est pas établit. J'ai connu trop d’expérience de colonisation désastreuse pour me permettre de perdre la colonie sur de mauvaise décision. Notre attitude belliqueuse et technologique a bien faillit nous mener au désastre.

J'ai donc décider de confier a Edim la responsabilité d'une mission. C'est un individus responsable , courageux et très compétant. Parfois trop idéaliste , mais je pense qu'il peut arriver a découvrir le fond de l'affaire. Je décide donc de lui confier une équipe de 4 scientifique. 6 soldats seulement les accompagnerons , trop de soldats nous sont nécessaire tant que les indigènes montent en pression et tant que les travaux d'extraction de la navette ne sont pas terminé. J'ai demander au Prince si il pouvait détacher 4 Arkonniens de sa garde personnelle pour escorter la mission. Il a un peu rechigner , mais est rapidement arrivé a la conclusion qu'il serait plus en sécurité si l’équipe parvenait a effectuer sa mission. Deux Buggy transporterons le matériel nécessaire , et le personnel.

J'ai fait passer des consignes a mes hommes en mission , de ne pas approcher du village des indigènes. Maintenant que nous approchons du but , ils risquent d’être plus virulent. Mais je ne veux pas risquer une guerre coloniale pour une incompréhension.

J'ai bien reçu l'équipe et le matériel que vous m'avez envoyé et j'ai commencé à préparer l'opération d'exploration.
Mais nous devons faire face à un vrai problème.
Je ne sais comment mais les autochtones ont eu vent de notre découverte et se sont mit en tête de nous empêcher d'entrer dans les galeries de la montagne.
Plusieurs guerriers occupent l'entrée que nous avons trouvé et ont fait fuir les scientifiques qui travaillaient sur le site.
J'ai ordonnai aux soldats de l'avant poste de ne pas intervenir même si le Major Kerr qui les commande est visiblement pour une intervention armée, cela ne lui a pas plus que les autochtones fassent fuir des yruliens.

J'ai tenté de parler au chef du village avec qui j'entretiens toujours de bonnes relations, mais il m'a fait clairement comprendre qu'il n'était pas pour non plus en ce qui concerne notre virée souterraine.
Ce peuple est vraiment effrayé par ce qui se trouve sous les roches et pense que nous allons réveillé la bête qu'ils représentent sur leurs peintures rupestres.

Je ne sais comment réagir et vous demande conseil.
Rien ne pourra faire changer d'avis les guerriers autochtones.
A moins d'une intervention musclée il va nous falloir abandonner l'idée d'explorer l'intérieur de la montagne. Mais si nous faisons cela nous n'allons jamais pouvoir éclaircir ce mystère des ondes IEM qui nous cause tant d'ennui...

Je comprend que la situation est tendue. Je ne sais pas quoi faire , c'est un choix cornélien. D'une part intervenir de manière musclé nous mènerais dans un conflit meurtrié que nous ne sommes pas sur de gagner au vu des ondes IEM qui perturbent nos armes , et nous exposé aux indigènes. D'autres part abandonner mettrait définitivement la mission minière en péril.

Tout repose sur les épaules de Tobiaz. Je lui ait demandé de tenter l'ultime approche diplomatique. Si il échoue , nous devrons passer en force... Toute la colonie est en état d'alerte , Griffs a ouvert l'arsenal et commence a distribuer des armes aux colon et les forme au maniement des armes.

Pour l'amour de la raison universelle Tobiaz ... je ne sais pas si vous lirez ces lignes un jour , mais vous n'avez pas droit a l'erreur.

Monsieur Demnar l'heure est grave.
Suivant vos conseils monsieur Tobiaz est parti à la rencontre du chef du village pour une ultime négociation qui nous permettrait de continuer la mission d'exploration des montagnes.
Cela s'est révélé être une mauvaise idée.
A l'intérieur du village autochtone notre archéologue et sa garde personnelle composée de 8 soldats sont tombés dans une embuscade menée par des guerriers.

Moi et mon équipe les observions de loin et avons tout vu.
Monsieur Tobiaz et les soldats ont été fait prisonnier et emmenés dans une grotte. Apparemment, le chef du village est lui aussi retenu prisonnier par les guerriers autochtones ce qui tend à penser que l'embuscade a été préparée par des éléments indépendants du village ne répondant qu'à eux même.

Je vous informe que j'ai encore à l'avant poste 12 soldats plus moi même.
Je ne sais pas encore qui nous allons affronter, peut être avons nous encore des alliés parmi les autochtones. Quoi qu'il en soit, avec ce problème d'IEM si nous engageons le combat il ne faudrait pas compter sur notre technologie.

Je suis en tout cas disposer à me battre s'il le faut.

Cordialement.

Major Halban Kerr je sais que la situation est tendue ... mais cette mission doit être accomplie a tout prix. D’après votre rapport il s'agit d'un faction isolé parmi les indigènes. Il est donc probable que les autres ne soient sente aucun sentiment de solidarité avec ces rebelles , et qu'une action en leurs encontre n'engagera aucune représailles. Quoi qu'il en soit je vous donne l'ordre d'engager le combat étant donné que toute les solutions pacifiques on été employer. Je sais que vos hommes seront confronté a de grande difficulté au vu des IEM. J'ai discuter avec le prince. Il est d'accord pour vous envoyer une dizaine de ses mercenaires Arkonniens. Ils sont doué au corps a corps , il pourront vous être utile !

Bonne chance Major !